Osez, osez...
Osez osez Joséphine
Osez osez Joséphine
Plus rien n's'oppose à la nuit
rien ne justifie...
D'avoir appris ce soir son décès "m'oblige" à dire quelques mots à propos d'Alain Bashung, artiste cher à mes oreilles et à mon coeur.
L'hommage - si modeste soit-il venant d'une parfaite inconnue n'ayant de peu de liens avec le monde de la musique (mais peut-être un ptit peu plus avec celui des mots qu'il savait si bien manier !) - je le lui avais rendu il y a bien longtemps.
Il y a une douzaine d'années j'écrivais les premiers mots d'un hypothétique roman, jamais terminé, dont seules les 3 ou 4 victimes à qui j'ai un jour soumis l'informe manuscrit se souviennent peut-être... Quelques chapitres chapeautés de vers et paroles de chansons.
Ces paroles, "Osez Joséphine" ouvraient l'un deux. Un moment de l'histoire un peu chaud, facétieux (ou pathétique ?) et osé dont j'imagine avec orgueil que l'Artiste aurait apprécié la lecture, ou tout du moins le ton et le choix de la citation.
Maintenant ça serait plutôt "Madame rêve" si d'aventure mon héroïne reprenait la plume :-) Elle aussi a vieilli et doit être bien malade. Mais peu importe, "je je je" va aller se faire voir ailleurs, c'est d'un grand homme devenu néant et qui pourtant jamais ne meurt que je voulais parler. Pour partager avec vous l'émotion d'une perte qui ravive le flots de tant de souvenirs entre rock et poésie, sensibilité à fleur de peau et gueule de gros dur.
edit dimanche 15 mars j'ai vraiment écrit comme un cochon... l'émotion. Et rajouté la photo.